

du corps féminin pour mieux les confronter aux différentes dimensions de l’espace : verticalité, horizontalité, profondeur. Avec des effets de flou qui cachent pour mieux montrer le mouvement et le décor- strictement local, nous dit-on.
Il y a, dans le hiératisme
des poses, quelque chose qui rappelle – en moins solaire – la peinture
métaphysique de Giorgio De Chirico.
Quoique sous l’angle du nu, on pourrait tout aussi bien rapprocher cette suite
picturale de la théâtralisation de l’intime chère à des peintres comme Pierre Klossowski et Lucian Freud.
Voici, en quelques mots, les
lignes de force de cette exposition de rentrée à la Maison Buon. Programmée par l’exigeante Double V Gallery, elle démontre que la peinture a toujours droit de
cité sur la scène contemporaine. Et que la forme humaine n’est pas une
thématique caduque, pour peu qu’on sache la désenclaver d’une ornière
académique. Il est à signaler qu’une partie du montant des ventes sera reversée
à l’association Vœux d’Artistes (qui vient en aide aux enfants hospitalisés). Une
raison supplémentaire pour acquérir une œuvre de Nushka, artiste installée
depuis peu à Marseille et dont on n’a pas fini d’entendre parler.
Jusqu’au 30 septembre
2018. 84-86 rue Grignan, 13001 Marseille
Jacques LUCCHESI
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